Editeur : Activision Blizzard Développeur : Blizzard Date de sortie : 27 juillet 2010 Support : PC Genre : Stratégie Norme PEGI 16+ 4 août  2010 - Geek4Life Starcraft II : Wings of Liberty Jamais jeu vidéo n’a eu un tel impact mondial. Douze ans après StarCraft, ce second opus est parti pour battre tous les records avec 1,5 million d’exemplaires vendus en 48 heures ! Si cette relève tant attendu arrive, avec son lot d’optimisations et de nouveautés, est-ce vraiment déjà Noël ? 27 juillet 2010 . C'est le branle-bas de combat à la rédaction ! Blizzard France vient de nous envoyer par e-mail et sous forme de code la version test de « StarCraft II : Wings of Liberty ». Nous nous connectons aussitôt à la plate-forme "Battle.net". Commence alors l'interminable téléchargement. Pas moins de 35 heures  pour les 7 gigas du jeu ! Précisons d'entrée qu'il existe deux façons de se procurer StarCraft II.  Télécharger le jeu via Internet en achetant sa version numérique. Ou se rendre en magasin pour acquérir la précieuse boîte à l'effigie des « Terrans ». Vu le temps de téléchargement, nous vous recommandons cette seconde option. Une fois l'installation terminée commence pour nous l’exploration minutieuse du « jeu évènement de l’année 2010 ».  Sur le plan des bonnes nouvelles, signalons tout de suite que StarCraft II : Wings of Liberty est protégé par un DRM assez peu contraignant. Dès lors que la clé est enregistrée sur votre compte personnel « battle.net » et le profil validé, il n’est plus nécessaire d’être connecté à Internet pour jouer en solo (campagne / escarmouche). Avec en prime la possibilité de se passer du DVD dans le lecteur ! Après cette découverte, nous explorons la nouvelle interface du menu qui nous apparaît aussi esthétique que complète, avec de multiples options de communication. Nous trouvons immédiatement les icônes pour lancer la campagne « Terrans » , l’accès aux escarmouches contre l’IA et la zone dédiée aux parties multijoueur en ligne. Souris en main, nous fonçons tête baissée en mode "escarmouche" pour juger du nouveau design 3D des trois races (Terran / Protoss / Zerg). Premier constat : en activant au maximum toutes les options graphiques, le jeu arbore de somptueux graphismes agrémentés de fines textures et d’agréables effets visuels. Seul bémol : l'option anti-aliasing n'est pas disponible à l'heure du lancement. Nul doute que ce (léger) défaut sera vite corrigé par un patch. Quant aux looks des structures et unités, elles s’inscrivent dans la continuité du premier opus. Nous écartons, de ce fait, tout risque de déception visuelle. Le jeu est indéniablement agréable à l'oeil, qui plus est en 3D ! Manifestement, le parti pris n'a pas été de révolutionner une recette adulée par des millions de joueurs ! C'est au point que les fans de StarCraft seront étonnés de retrouver les grandes lignes du premier opus. Une fois passée cette impression de déjà vu,  « StarCraft II : Wings of Liberty » apparaît bien plus qu'une simple mise à jour graphique. À commencer par le mode campagne, extrêmement travaillé, et doté d'un scénario captivant. Attendez-vous à d’intenses combats en milieu hostile. Trois campagnes en trois jeux Il importe de préciser que cette suite est découpée en trois parties qui seront commercialisées sous forme de trois jeux distincts. StarCraft II : Wings of Liberty constitue le premier opus de cette trilogie. Cet épisode se limite à la campagne des « nomades » : les Terrans. Mais il offre aux joueurs la possibilité de s'affronter en ligne avec les trois races en escarmouche solo et multijoueur (obligatoirement via Internet). Mauvaise nouvelle pour les fans de réseaux locaux (LAN) : il est strictement impossible de jouer hors ligne en multijoueur. Seule alternative (vous n'allez pas aimer...) : ressortir le premier opus du placard et grimacer devant des graphismes bridés en 640 x 480. Pour les deux campagnes suivantes, il faudra se montrer patient. La première, celle des « impitoyables » Zergs, sortira en 2012. La seconde, celle des « mystérieux » Protoss, en 2014. Aux dernières nouvelles… Certains ne manqueront pas d’objecter qu’à 60 euros le jeu, « StarCraft II » aurait dû regrouper d’entrée les trois campagnes mais, à y regarder de près, Blizzard ne s’est franchement pas moqué de ses fans ! La réalisation technique est grandiose. Rien à redire sur le plan des graphismes, des cinématiques, de la localisation VF (excellente) et du briefing ultra-détaillé. Le mode multijoueur s'avère toujours aussi jouissif. Le tout est couplé à une prise en main exceptionnelle. Quant au gameplay, en béton, il fait de StarCraft II un jeu de stratégie qui - c’est vrai - évoque le jeu d’échecs compte tenu de l’infinité des combats stratégiques à mener où la ruse vaut autant que la puissance de feu. Autre bonne nouvelle : contrairement à son prédécesseur, cette mouture se révèle dès son lancement parfaitement équitable, que vous optiez en ligne pour les Terrans, Zergs ou Protoss. Quant aux mécanismes, il s'agit toujours de construire aussi vite que possible un avant-poste en collectant précieux minerais et gaz. Dans le but de développer une base et de constituer une armée. Dans la pure tradition des jeux de stratégie en temps réel (héritier de l'illustre Dune 2 de Westwood Studios), StarCraft II : Wings of Liberty fonctionne sur le principe d'un arbre technologique qui permet, à terme, de “pacifier” une zone en la débarassant de toute présence ennemie. Un concept simple et efficace. On s'y adapte d'autant plus rapidement que, pour construire telle ou telle structure, le jeu débloque de nouveaux types d'unités. De fait, en fonction de votre façon de jouer, vous constaterez rapidement que plusieurs solutions s'offrent à vous, sachant que chaque race dispose d'une identité qui lui est propre. Les Terrans s'apparentent à une version futuriste de l'armée américaine avec des esquades - qui évoquent fortement les Space Marines de Warharmmer 40K -, mais aussi des tanks, des chasseurs et armures exosquelettes. Les Zergs, eux, sont de type « organique ». Chacun de leur bâtiment est le fruit d'une mutation génétique… issue d'une larve. Du coup, les structures saignent lorsqu’elles sont attaquées ! Le design de leurs unités s’inspire fortement des insectes (avec un petit côté « Alien » fort sympathique). Enfin, pour parfaire les présentations, les Protoss nous dépaysent tout autant via une technologie extraterrestre très avancée et un sens aiguisé de l'art de la guerre. Bref, chacun y trouve son compte ! Il est temps de choisir votre camp... À l'instar du premier opus, chaque faction a ses points forts. Les Terrans disposent, par exemple, de l'arme atomique (idéale pour nettoyer une base ennemie). Les Zergs peuvent, entre autres, se dissimuler dans le sol afin de surprendre leurs adversaires. Les Protoss disposent d'une  technologie redoutable qui leur octroie un avantage certain en début de partie. En leur compagnie, les assauts font tout de suite très mal. Ne souhaitant pas tout dévoiler, nous nous attarderons uniquement sur la mise en scène. Celle-ci s'apparente fortement au très bon « Warhammer 40.000 Dawn of War 2 » (THQ) et à la campagne solo de "Command & Conquer 4 : Le Crépuscule du Tiberium". À cette différence près que, très  rapidement, le jeu passe de la simple gestion de troupes à la construction de bases comme dans tout STR qui se respecte. Un concept parfaitement maitrisé et qui fait mouche du début à la fin. À ce propos, précisons que la seule campagne solo occupe plus d'une quinzaine d'heures. Très honorable. Après quoi, direction le mode escarmouche pour défier l'IA ou la communauté des joueurs en ligne. Autre option, vous pouvez aussi créer vos propres  cartes via l’éditeur (ultra ergonomique). Ce qui confère au jeu une durée de vie gigantesque puisque chaque partie est unique. En conclusion, StarCraft II Wings of Liberty compte indéniablement parmi les meilleurs jeux de stratégie en temps réel du marché. Les plus difficiles d'entre nous lui reprocheront malgré tout un manque d'audace. Une trop grande proximité avec le génial « StarCraft ». Malgré tout, il serait dommage de bouder cette suite. Compte enu de son rendu 3D en haute définition et le saut qualitatif opéré par rapport aux graphismes 2D, bridés en 640 x 480 de StarCraft. Fait certain : fan de STR ou simple néophyte, StarCraft II : Wings of Liberty comblera le joueur  avec ses missions qui font chaque fois l'objet d'un briefing détaillé. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le jeu est adopté par la rédaction et, à l'évidence, nous risquons de passer quelques années à écumer les serveurs de Battle.net. Peut-être à très bientôt en ligne !                        Geek4life.fr Sans viser la prouesse technique, « StarCraft II Wings of Liberty » bénéficie de graphismes somptueux. On retrouve le design tant apprécié du premier opus avec une excellente modélisation 3D et des textures particulièrement fines. Sur le plan des effets visuels, on est tout bonnement émerveillé. Une fois de plus, Blizzard fait mouche ! Excellent dès sa sortie, en 1998, « StarCraft II » enfonce le clou avec de multiples améliorations (via, entre autres, de nouvelles unités !). Accessible aussi bien aux fans de STR qu'aux néophytes n'ayant jamais mis la main sur un jeu de stratégie, le nouveau chef-d'oeuvre de Blizzard fait l'effet d'une bombe dans le monde du jeu vidéo. Un indispensable, tant le résultat est probant sur le fond, comme sur la forme. On retrouve avec plaisir certains thèmes du premier opus (sérieusement enrichis à l’image de celui des Terrans)  et renforcés par de nombreuses musiques inédites (avec de bons solos de guitare électrique !). Les bruitages  s'inscrivent dans la continuité du prédécesseur et le doublage VF est tout simplement excellent. Seul bémol : à l'instar de la majorité des STR, les unités de « StarCraft II : Wings of Liberty » manquent de vocabulaire. Les répliques tournent en boucle. Après nous avons captivé durant douze ans, Blizzard n'a pas failli en nous concoctant une suite à la durée de vie tout aussi monstrueuse. Certes, il nous faudra attendre encore pour disposer des trois campagnes (Terrans, Zergs & Protoss) mais, en l'état, entre la campagne Terrans qui nous occupe plus de quinze heures, le mode escarmouche contre l'IA, l’éditeur de cartes et le multijoueur sur Battle.net, nul doute que « StarCraft II : Wings of Liberty » n'a pas fini de faire parler de lui. Il est cependant regrettable qu'il ne soit pas jouable en réseau local. Mais, à l'heure du tout Internet, ce n'est qu'un détail... Blizzard nous livre une suite qui ne va pas révolutionner la stratégie en temps réel. Il n'empêche : les améliorations apportées à tous les niveaux font de « StarCraft II : Wings of Liberty » un véritable chef-d'oeuvre ! Doté d'une réalisation en 3D et haute résolution séduisantes, d'un gameplay aussi riche qu'accessible et d'une durée de vie à toute épreuve, cette seconde mouture est partie pour nous divertir jusqu’à l'arrivée des deux prochaines campagnes solos (Zergs et Protoss). Si vous aimez la stratégie temps réel ou tout simplement le premier opus, n'hésitez pas un instant : vous ne serez pas déçu. Les fans, eux, apprécieront les multiples améliorations stratégiques. Un jeu à s'offrir les yeux fermés !   Un véritable chef-d'oeuvre (...)    à s'offrir les yeux fermés !             Geek4Life Pourquoi faut-il l’acheter ? + Le gameplay toujours aussi excellent + Les graphismes en 3D et HD + La campagne scénarisée + L’éditeur de cartes