Editeur :
Bethesda Softworks
Développeur :
Obsidian
Date de sortie :
22 octobre 2010
Supports : PC / PS3 / Xbox 360
Genre : RPG
Norme PEGI 18+
24 octobre 2010 - Geek4Life
Fallout New Vegas
Jeu événement de l'année 2008,
« Fallout 3 » a brillamment
révolutionné notre vision de la
série, en mélangeant - pour la
première fois – éléments propres
aux FPS et codes des jeux de rôle
« papier ». Le tout, agrémenté de
graphismes 3D très détaillés avec
un univers débordant de vie. Fin
2010, Obsidian remet le couvert pour une nouvelle
aventure se déroulant cette fois à Las Vegas...
Après avoir séduit un large public en 2008 et donné naissance à de multiples
suppléments, la série Fallout nous revient fin 2010 sur PC, Playstation3 et Xbox
360. Pour cette nouvelle mouture, l'action se recentre cette fois sur les ruines de
Las Vegas, dans un monde hier plongé dans un hiver nucléaire. Testé à partir de
la version PS3, le RPG – événement – du studio Obsidian s'est révélé extrêmement
proche du troisième opus sur le plan technique. Avec, entre autres, une bonne
dose d'aliasing, des clippings, des scintillements et de multiples ralentissements.
L'optimisation laisse franchement à désirer. Quant à la qualité des textures, elle n'a
pas progressé d'un iota depuis 2008 ! Le résultat est souvent fade. Mais malgré ces
quelques défauts techniques, « Fallout New Vegas » est loin de décevoir.
Explication...
Dans le désert du Nevada
Le jeu débute d'une façon très originale. La cinématique d'intro nous immerge dans
la peau d'un coursier qui se retrouve en très mauvaise posture... Un homme en
costume, tient notre héros en joue et lui apprend que sa malchance n'est pas le
fruit d'un malencontreux concours de consistances. Le coup de feu part, et
l'affichage vire au noir. Que faut-il en conclure ? Est-ce le moment d'illustrer
« l'Alpha et l'Omega » (citation bien connue des joueurs de Fallout 3) ?
L'introduction démarre-t-elle par la cinématique de fin ? Quoi qu'il en soit, votre
personnage est laissé pour mort dans le désert du Nevada. Par chance, la balle ne
vous a pas terrassé et vous vous réveillez trois jours plus tard chez un toubib de
« Goodspring ». Un petit village, tout droit sorti d'un western, à proximité de
Vegas. L'homme vous a recueilli et remis sur pieds. Reste à passer une batterie de
tests et collecter des informations pour créer votre personnage via l'éditeur : nom,
sexe, origine ethnique, morphologie, compétence, etc. Avant de vous lancer
– enfin – dans l'aventure. Très vite, vous rencontrerez les autochtones de ce
monde dévasté. Et, il sera temps de partir explorer les alentours dont l'école qui
abrite un coffre que personne n'est jamais parvenu à ouvrir... Mais votre première
préoccupation en quittant ces lieux est de vous venger.
République de Nouvelle Californie VS Légion de César
Concernant l'ambiance visuelle, à l'instar des décors de Fallout 3, les
environnements de « New Vegas » n'ont absolument rien à voir avec ceux
verdoyants d'Elder Scrolls IV : Oblivion (également édité par Bethesda Softworks).
Les paysages boisés sont ici remplacés par des ruines, des maisons éventrées,
d'innombrables tas de gravats et du désert rocailleux à perte de vue. L'ambiance
« post nucléaire » de la série est une fois de plus réussie. Mais aussi terriblement
glauque ! Comme vous le constaterez rapidement. Parmi les nouveautés
marquantes de « Fallout New Vegas », signalons la présence d'un nouveau mode
de difficulté « hardcore ». Activable et désactivable à tout moment. Enclenché, le
jeu devient nettement plus élitiste, avec notamment l'obligation de vous ravitailler
fréquemment en eau. Quant aux blessures, elles sont plus difficiles à soigner. Le
challenge est de taille si vous avez trouvé « trop facile » l'opus précédent. Au
niveau du bestiaire, on retrouve, entre autres, les rats-taupes, les scorpions
géants, les goules et surtout nombre de factions qui seront sources de missions et
de guerre des gangs façon « Mad Max ». La trame du scénario principale est
recentrée sur la République de Nouvelle Californie et la Légion de César qui se
livrent une terrible bataille pour dominer les réserves d'eau du barrage Hoover. Les
amateurs de la série Elder Scrolls (dont le développement du cinquième opus
devrait démarrer prochainement), retrouveront tous les mécanismes d'Oblivion. La
prise en main est très instinctive avec une vue subjective et/ou à la troisième
personne. Comme pour « Fallout 3 », votre « Pipe-boy » - l'accessoire High Tech,
culte de la série – vous permettra à tout moment de modifier votre inventaire
(armes, vêtements, accessoires) ou de vous localiser via un GPS. Le plus marquant
est de pouvoir cibler précisément – avec cet accessoire - les différentes parties du
corps de vos adversaires. En l'occurrence , le jeu passe du « temps réel » à un
système de combat au « tour par tour ». Les amateurs de jeux de rôle
apprécieront tout particulier cette option (facultative) qui permet – aussi – de
décapiter ou de démembrer vos assaillants avec un effet de ralenti. Si la mise en
scène est très réussie, la violence de ces scènes rend parfaitement légitime le logo
« 18+ » de la norme PEGI. Fallout est un jeu riche est complexe, mais assorti
d'une bonne dose de violence. Un titre résolument mature !
Un petit voyage dans les terres désolées...
Une fois le contenu connu, il faut savoir que cet univers dévasté ne sera pas du
goût de tous. Car il faut apprécier de parcourir d'innombrables km² dans les
décombres et villes en ruines. Toutefois, la richesse du gameplay est exemplaire.
Tout comme la liberté d'action qui vous est octroyée. Une fois quitté le village
initial, vous allez où bon vous semble (à pied ou via les téléporteurs, à débloquer
en explorant la carte). Parmi les nombreuses options à explorer, citons les zones
désertiques, la Prison fortifiée des « Poudriers » ou ce qui reste de Vegas.
La « ville du vice » où vous pourrez effectuer quelques petits boulots (pour avoir
des « capsules », la monnaie locale). Entrer dans le cœur de la ville fortifiée n'est
pas donné. Sans autorisation, vous devrez présenter 2000 capsules afin de prouver
que vous êtes une personne de « valeur ». Donc impossible d'y accéder en début
de partie... Concernant les activités du centre-ville, il est possible de faire du
shopping, discuter avec les habitants, louer les services d'un garde du corps, visiter
un camp de mormon, ou décrocher divers jobs (« videur », « coursier » pour un
magazine d'armes aux ambitions débordantes...). .Si cela ne vous convient pas, il
vous suffit d'abandonner ou de mettre en « pause » la mission en cours pour
rejoindre le gang des « King's », en effectuant une ribambelle de services
(enquête, recrutement, soigner un chien , etc.) pour le compte du chef de bande.
Les missions sont globalement très diversifiées et l'action ne manque pas.
On apprécie les retournements de situation et l'exploitation du level-design.
Côté gameplay, Fallout New Vegas reprend l'excellente recette des « Elder Scrolls »
et de « Fallout 3 » qui consiste à faire progresser votre avatar en fonction des
activités qu'il pratique. Bref, plus vous utiliserez une arme à feu et plus vous
deviendrez vite une « fine gâchette ». D'autant plus en investissant quelques
points d'expérience dans cette compétence. Comme son prédécesseur, « Fallout
New Vegas » regorge d'armes en tout genre, d'armures, de kits de soins et d'objets
divers. En les collectant, vous pourrez faire du commerce (achat et revente) et
même concevoir vos propres « ustensiles » via un établi. Sans surprise, Obsidian et
Bethesda Softworks nous livrent un jeu captivant doté d'une durée de vie
incroyable (via l'addition des missions principales et quêtes secondaires). Si vous
n'êtes pas rebuté par l'ambiance « post nucléaire », ce nouvel épisode est un vrai
bonheur ! Certes, les graphismes supportent assez mal la comparaison avec
d'autres productions de l'année 2010, mais le gameplay est tout simplement génial.
La bande-son est entièrement localisée en français avec des dialogues inspirés
(interprétés notamment par certains acteurs ayant travaillé sur « Oblivion »),
quant aux bruitages ils sont toujours aussi immersifs. Les musiques « rétro » font
mouche et participent à créer un climat décalé avec quelques clins d'œil aux
premiers Fallout (en 2D). En conclusion, ce nouvel opus est un excellent jeu de rôle
à ne surtout pas manquer. Notez qu'il faudra attendre 2012 pour découvrir
« Fallout Online » actuellement en développement. La saga n'est pas prête de
s'arrêter...
Geek4Life.fr
Quelle déception ! Sur le plan technique, le jeu d'Obsidian n'a pas progressé depuis Fallout3.
Plus gênant, au cours de notre test à partir de la version PS3, « New Vegas » à multiplier les
défauts : aliasing, clippings, scintillements, textures fades... et même de gros ralentissements
et blocages de la console ! Un festival. Heureusement que l'ambiance « apocalyptique » et les
vastes étendues à explorer compensent un peu ces carences. On attendait mieux d'une telle
licence. Vivement l'arrivée de patchs correctifs.
Pas mal de petites retouches au niveau du gameplay. Dont une simplification des compétences,
une meilleure gestion de la réputation de votre personnage et un mode « hardcore » bien
pensé. Quant aux excellentes bases de « Fallout3 », elles sont toujours aussi efficaces, avec le
système de faction, de l'action mature et d'innombrables retournements de situation. Le tout,
agrémenté d'un profond sentiment de liberté, « Fallout New Vegas » fait mouche d'un bout à
l'autre de l'aventure !
La bande-son de Fallout New Vegas bénéficie d'un grand soin. Les dialogues sont une nouvelle
fois parfaitement interprétée en français. Les fans d'Oblivion retrouveront certains acteurs
ayant prêté leurs voix aux personnages d'Elder Scrolls IV. Côté bruitages, c'est tout aussi
immersif. Les musiques « rétro » font mouche dès les premières notes. L'ambiance sonore est
l'une des plus grandes réussites de ce nouvel épisode.
Si le soft ne propose pas d'option multijoueur, la durée de vie de la campagne et sa rejouabilité
en font un bon investissement pour tous les amateurs de jeux de rôle. Entre la quête
principale, l'exploration, le commerce, les « gun fights » et les missions secondaires, Fallout
New Vegas dispose d'une durée de vie colossale.
Alors que nous attendions la sortie d'Elder Scrolls V (toujours en suspend à l'heure
où nous écrivons ce test), c'est finalement « Fallout » qui s'invite pour les fêtes de
fin d'année 2010. Pour cette nouvelle aventure, disponible sur Playstation3, Xbox
360 et PC, Obsidian et Bethesda Softworks nous immergent dans le Nevada après
une pluie d'ogives nucléaires... Très proche de Fallout 3, « New Vegas » mélange
FPS et jeu de rôle dans un univers post apocalyptique fascinant. Si le gameplay
est particulièrement réussi, donnant un sentiment de liberté grisant, la réalisation
technique peine à convaincre. Un très bon jeu, mais mieux vaut connaître ses
carences pour éviter d'être déçu.
“ Si le gameplay est particulièrement réussi,
donnant un sentiment de liberté grisant, la
réalisation technique peine à convaincre. ”
Geek4Life
Pourquoi faut-il l’acheter ?
+ L'ambiance post-nucléaire
+ Le scénario
+ Les quelques améliorations
+ La durée de vie
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